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Steve Drevet, né en 1974, est un artiste autodidacte, photographe, dessinateur, écrivain et professeur de lettres. Après des études d’anthropologie et de littérature, il passe plusieurs années aux Antilles, principalement sur l’île de Marie Galante.  Il vit actuellement dans les Pyrénées Orientales. 

L’hypnagogie  (ou état hypnagogique), et la randonnée, qu’il pratique depuis son plus jeune âge, nourrissent sa démarche créative et ses expérimentations artistiques.   

 

En 2008, il randonne pendant plusieurs semaines dans l’Ouest Américain, sur les traces d’écrivains qui ont immortalisé les paysages qu’il traverse (Edward Abbey, Cormac McCarthy). C’est au cours de ce voyage qu’il se prend de passion pour la photographie.  Il voyage ensuite en Europe, en Afrique du Nord, en Asie et en Australie à la recherche de grands espaces et de nouvelles images. 

 

En 2010, il expérimente la photo de studio. Il commence par photographier des objets archéologiques pour des musées et des fondations : statuettes, poupées et masques, issus de l’art premier des Amériques (Art Navajo, Hopi, Zuni, Chancay) et  réalise plusieurs catalogues d'expositions en collaboration avec  le plasticien et collectionneur Claude Parent-Saura. 

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En 2013, ils travaillent sur L’île des chamans, récit photographique qui sera présenté pour la première fois au festival Visa pour l’image à Perpignan et au Collège de France en anthropologie de l’art. Le livre l’île des chamans, écrit par Steve Drevet,  fera l’objet d’une prochaine publication. 

 

En 2014 il renoue avec ses origines catalanes avec la série   “Els guardians de Catalunya”. Dans ces images, il revisite  la culture et l’histoire catalanes et en livre une interprétation  “comics-kitsch” en s’inspirant de héros, justiciers et super-héros populaires.  

 

L’année 2016 voit la naissance de L’instant indécis  en collaboration avec l’artiste Romaric Mandelblat. L’histoire de l’art et la peinture s’invitent dans des compositions centrées autour de la nature morte. Ce travail, consacré par de nombreuses expositions privées et muséales (Musée Terrus, Musée du maître de Cabestany) et des publications dans la presse,  s’intéresse au regard du spectateur à  la confusion entre la peinture et la photographie. La série Creatures,  en est une ramification.  

 

En 2021, il renoue avec les expériences hypnagogiques initiées dans son enfance avec le projet Hypnagogia, qui conjugue aquarelle et art numérique. Mais ce projet ne lui donne pas satisfaction et il l’abandonne. “L’aquarelle ne parvient pas à restituer fidèlement mes sensations  intérieures. Elle est difficile à dompter, j'ai l'impression qu'elle travaille contre moi. La couleur est un obstacle à la simplicité, à ce minimalisme, à cette précision que je recherche depuis des années.”

 

Il expérimente alors l’encre de Chine sur papier Arches et c’est une révélation. C’est le début de la série “Encre et or”. La plupart des dessins sont réalisés pendant ses randonnées et sont rehaussées d’une paillette d’or qu’il trouve dans certaines rivières pendant ses sessions d’orpaillage. 

 

Ce projet me permet de réunir plusieurs passions: la marche, le dessin, la photographie et l’orpaillage.”

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